Mon mari et moi, on a toujours pensé à l'adoption, chacun de notre côté... On y a déjà pas mal réfléchi et on était tombés d'accord pour adopter une petite fille coréenne après la naissance de notre fils...
On aimerait adopter après notre 1er enfant et avec un troisième enfant après pour que l'enfant adopté soit vraiment intégré à la famille. On ne veut pas qu'il se sente une pièce rapportée en étant arrivé après...
Un enfant coréen car avec nos 4 ans et demi passés en Corée, on pourra un peu communiquer avec lui dans sa langue au début, histoire qu'il ne soit pas perdu. On pourra lui parler de son pays d'origine et le lui faire visiter dès qu'il en ressentira le besoin (on connait très bien la Corée maintenant, car on est vraiment allés partout !) et surtout, son grand frère y est né aussi donc ça fait un point commun extraordinaire entre eux.
Une fille car si les rapports frères/soeurs se passent en général bien et que les frateries se soudent (notamment en cas de bêtises collectives !
), les psychologues s'accordent pour dire qu'un grand frère peut avoir tendance à accueillir un petit frère comme un rival et une petite soeur comme quelqu'un à protéger...
Mais dernièrement, on doute pas mal. On a peur de déraciner un enfant : il y en a tellement des enfants adoptés hors de leur pays d'origine, qui vivent mal dans leur peau et dans leur tête, brisés par la vie...
Mon mari doute plus que moi... en fait, je me raccroche à l'idée que de toute façon, nous sommes une famille déracinée : notre projet de vie est de changer de pays tous les 3-4 ans... et que donc, cet enfant proposé à l'adoption internationale sera peut-être moins déraciné que les autres en trouvant notre famille, puisque le déracinement est chez nous une force et non quelque chose qu'il aura à subir seul...
Et puis, il y a un autre problème... Les démarches pour les dossiers d'adoption sont longues et très strictes : par exemple, pour obtenir un agrément (un droit d'adopter), il faut s'adresser à son département de résidence... Donc est-ce possible d'adopter un enfant lorsqu'on est résident à l'étranger ?